Description
On sait l’immense satellite de Jupiter auquel ce parfum doit son nom creusé de cratères et doté d’un océan souterrain plus vaste que tous ceux de la Terre réunis. Ses créateurs Marc-Antoine Barrois et Quentin Bisch l’imaginent ici en monde à l’air si chargé d’aromates qu’il en devient combustible ; au ciel traversé de lueurs rutilantes – piquant acidulé de la mandarine — et zébré de traits fuligineux — fumerolles sacrées d’encens et de myrrhe aux accents rougeoyants… Une planète de dunes chaudes et veloutées d’où s’élance à l’infini l’immortelle au sillage épicé, caramélisé, tabacé. Cœur ardent de la fragrance qui en abuse en overdose dans ce précieux extrait, cette immortelle rappelle par son nom qu’à Ganymède aimé de Zeus, les dieux ont conféré la vie éternelle pour que jamais sa beauté ne se fane. Est-ce une peau brûlante que l’on devine sous le fauve du cuir ? Parfum-monde autant que parfum charnel, Ganymede EXTRAIT déploie dans son sillage vertigineux la séduction d’un grand classique.
Au loin, le ressac se fait entendre. Le vent balaie doucement un champ d’immortelles. Le soleil exerçant son droit, implacable, réchauffe l’odeur épicée presque liquoreuse de ces fleurs jaunes. Sans relâche, les vagues caressent la dune. Le vent se lève et provoque des bourrasques sablées, aux notes cuirées, capiteuses – de l’encens, de la myrrhe ? Des grains de sables se lèvent alors, incandescents. La roche affleure, l’akigalawood et la mandarine amènent minéralité et fraicheur. L’air devient alors… envoûtant.